© Pascal Victor

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En tournée de novembre 2014 à janvier 2015

Mensonges d'Etats

Nicolas Briançon et Xavier Daugreilh s'appuient sur une distribution exceptionnelle pour faire revivre l'incroyable histoire vraie de l'Opération Fortitude.

La pièce. Londres, 1944. Quelques hommes vont faire chuter Hitler en orchestrant le plus grand mensonge de toute l’histoire de l’humanité. Si les alliés sont quasiment sûrs de pouvoir débarquer le jour J, le problème est de savoir comment parer la contre-attaque allemande dans la semaine qui suivra. Il faut trouver un moyen pour que les divisions blindées d’Hitler restent éloignées du Cotentin le plus longtemps possible sinon le débarquement sera un échec. Pour cela, les Anglais et les Américains créent l’opération Fortitude. Son but : faire croire à Hitler que l’attaque du 6 juin ne sera qu’une diversion et que le véritable débarquement aura lieu un mois plus tard, dans le Pas-de-Calais, qu’il sera fort d’une armée d’un million d’hommes et commandé par le général Patton. Un poker menteur à l’échelle de la planète commence alors…

Le mot de l'auteur. Dans « MENSONGES D’ETATS », nous sommes dans la genèse du mensonge, sa racine. Ce que j’ai voulu raconter, dans cette pièce, est la manière dont s’articule une manipulation à grande échelle et quel impact elle peut avoir sur ceux qui l’orchestrent. Quand on invente une intoxication de cette ampleur faut-il forcément « vendre son âme au diable » ou peut-on encore avoir une morale ? Si les personnages œuvrent de concert pour la victoire sur Hitler, ils s’affrontent et se méfient les uns des autres dans le domaine personnel. Lorsqu’on vit entouré de mystificateurs et de bluffeurs, à qui peut-on faire confiance ? Les alliances d’aujourd’hui seront-elles celles de demain ? Un regard tendre est-il un aveu ou un piège ?

Le mot du metteur en scène. Je ne connaissais que peu de choses sur l’opération Fortitude. Et puis la pièce de Xavier est arrivée sur mon bureau. J’ai mis un peu de temps à la lire. On se méfie des envois de ses amis… Ne pas aimer une pièce est une chose. Le dire à son auteur en est une autre. Mais quand il s’agit de la pièce de quelqu’un que vous aimez c’est pire. J’ai tourné un moment autour du manuscrit avec la méfiance d’un lecteur souvent déçu. Et puis, après un accès de courage inouï, j’ai empoigné le manuscrit… et je ne l’ai plus lâché. C’est une pièce qui m’a curieusement ramené à l’adolescence, lorsque je regardais ces films de guerre et d’espionnage qui me captivaient. « Agent secret » de Hitchcock, « l’affaire Cicéron » de Mankiewicz, etc… Et j’ai ressenti ce plaisir et cette excitation ressentis lorsqu’on me racontait de très grandes aventures humaines et historiques. Ce dosage est merveilleusement réussi dans la pièce de Xavier et j’ai eu envie de porter au théâtre cette incroyable histoire de la grande histoire, où la face du monde fut changée par une poignée d’hommes et de femmes. Même si l’on sait bien sûr que l’opération fut un succès, et que le débarquement pu avoir lieu, la pièce nous tient en haleine jusqu’au bout, avec intelligence et maîtrise. Monter cette pièce c’était aussi retrouver des comédiens que j’aime (Eric Prat, Bernard Malaka…) et travailler pour la première fois avec des comédiens que j’admire : Marie-Josée Croze qui est pour moi une des plus grandes comédiennes de sa génération, Michaël Cohen et Samuel Le Bihan. Avec eux nous allons retracer cette histoire si peu connue et pourtant incroyable, palpitante et exaltante.

Ce qu’en dit la presse…
« Samuel Le Bihan, magistral !  » Dans le rôle délicat du général anglais chargé de mener cette incroyable diversion, Samuel Le Bihan s’avère magistral de sobriété ! Il est bien épaulé par une mise en scène spectaculaire et par les autres comédiens, Marie-José Croze en tête. Le Parisien
« L'énorme coup de bluff ! Une mise en scène maitrisée, un casting efficace !  » Un coup de bluff historique ! Sur une mise en scène maitrisée, un casting efficace dévoile avec suspense une opération stratégique à coup d'agent double (excellente Marie-José Croze), de trahison et de cas de conscience. Direct Matin
« Un drame intense, tendu, serré, plaisant. Nous sommes dans les arcanes des manipulations, dans l'antichambre du plus grand bluff de l'histoire. Tout le plaisir est là ! C'est le casting idéal !  » L'art de brouiller les pistes ! Un poker à plusieurs étages ! Tous jouent une terrible partie de poker avec l'Allemagne d'Hitler, mais ils en disputent d'autres entre eux… Un drame intense courant vers son climax. Samuel Le Bihan, dans le rôle du maître du jeu, se fond délicatement dans le personnage, selon un jeu très cinéma, introverti, sans théâtralisation. Marie-Josée Croze, avec un charme doublé d'humour, semble s'amuser follement à composer cette aventurière manœuvrant dans un monde strictement masculin. Michaël Cohen joue sa partition dans un élégant mystère. Bref, c'est le casting idéal ! Oui, c'est tendu, serré, plaisant comme au cinéma. Mais ce qui est propre au théâtre c'est le sens des coulisses du monde, de ce que révèlent les antichambres et les bureaux feutrés. Nous sommes dans les arcanes des manipulations. Tout le plaisir est là ! Le Point
« Un pari gonflé. Une mise en scène rythmée. Une distribution épatante. Un suspense tenant jusqu’au bout. » Un pari réussi grâce au texte très précis et documenté de Xavier Daugreilh, à la mise en scène rythmée de Nicolas Briançon et à une distribution épatante. Avec un suspense tenant jusqu’au bout. Marie-Céline NIVIÈRE, Ouest France
« Une partie de poker menteur à coups d'agents doubles. Une belle intrigue!  » La Seconde guerre mondiale inspire les auteurs de théâtre. Il y a du suspens et on cherche les agents doubles car tout le monde semble se mentir, même entre alliés. France Info
« Mensonges d'Etats, embuscade réussie ! Des acteurs fascinants, un trio percutant !  » 5 bonnes raisons d'assister à "Mensonges d'Etats" : > Une histoire vraie. > Des acteurs fascinants. Un trio percutant composé de Samuel Le Bihan, Marie Josée Croze et Michael Cohen. > Le décor. On aime lors du changement de décors entre deux scènes, cette toile de fond transparente où sont projetées des images d’archives, permettant des ellipses de plusieurs mois tout en finesse. > Une histoire d'amour, véritable bouffée d'air dans ce drame. > La mise en scène. Nicolas Briançon parvient à nous offrir un spectacle rythmé tout en rendant hommage à l’histoire avec punch. Mensonges d’états nous divertit mais aussi nous instruit. Un succès deux-en-un ! Au Féminin.com
« Une formidable partie d’échec. Une magnifique leçon d'histoire qui s’adresse à tous.  » Ce mensonge d’Etats, c’est une histoire vraie, une incroyable manipulation, une reconstitution historique. Un drame humain. La distribution (éblouissante), la mise en scène (au cordeau), les décors (réussis), l’utilisation (intelligente) de la vidéo durant les changements de décors, toutes ces composantes sont au diapason pour une magnifique leçon d'histoire qui s’adresse à tous. Patrick SAVEY, Le Guide Théâtre.com